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Quel est le meilleur cheval de course de tous les temps ? Réponse ici

Si vous êtes amateur de course de chevaux, vous vous êtes sûrement déjà demandé quel était le meilleur cheval au monde. Il s’agit du célèbre Ourasis, le meilleur trotteur le plus connu de l’histoire. Né en 1980, il a remporté quatre fois le Prix d’Amérique, ce qui lui a valu plusieurs récompenses. Même après sa mort le 13 janvier 2013, ce champion du monde fait encore parler de ses exploits. Si vous voulez découvrir ce cheval plein de charisme, voici quelques grandes lignes à propos de la vie et du parcours professionnel de la vedette.

Ourasis : origines et débuts

Ourasis est né à Saint-Etienne-d’Allier, un petit élevage de Raoul Ostheimer. Cette ferme normande se situe au haras de Saint Georges. Après avoir été baptisé Ourasis, ce descendant de Fleurasie n’a pas su susciter l’intérêt de son entraîneur et propriétaire qui est sourd et pratiquement muet. À cette époque, Ourasis était un poulain paresseux et nonchalant. Pour des raisons économiques, ce cheval de trot est resté le seul poulain du haras en ce temps. Il sera entraîné et chevauché par son maître à partir de ses deux ans.

Mêmes si les débuts du cheval de trot étaient loin d’être prometteurs, il a su se qualifier sur l’hippodrome d’Argentan en 1982. L’année suivante, son propriétaire décida de le confier à Jean-René Gougeon. Avec ce nouveau driver, c’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la vie de Ourasis. En effet, cette nouvelle aventure lui a permis de prendre part au Critérium des jeunes où il remporte élégamment son premier prix.

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Au fur et à mesure qu’il enchaînait ses exploits au cours des compétitions classiques et semi-classiques, les propositions d’achat se multipliaient. Après avoir refusé chacune de ces offres, Raoul et Rachel Ostheimer, le couple propriétaire du cheval de courses, finissent par laisser la garde entière de Ourasis à Jean-René. Ce dernier est tenu de gérer la personnalité assez étrange de son cheval de trot. Entre sa paresse et son caractère particulier, il y avait de quoi en faire une histoire. Même pendant les courses, Ourasis avait l’habitude de réserver toute son énergie pour la fin de compétition, d’où son surnom le « Roi fainéant ».

Evolution de sa carrière

Ourasis a très vite enchaîné ses victoires au cours de sa carrière. En 1985, du haut de ses 5 ans, il obtient 9 victoires et 4 places sur 13 courses. Même s’il ne réussit pas à remporter le prix de Sélection, il obtient quand même le critérium des 5 ans, ce qui le place tout au-dessus des autres chevaux du même âge. L’année suivante, pour la première fois dans sa carrière, il participe aux préparatoires au Prix d’Amérique. Déjà pendant les compétitions de Belgique, il arrive à dépasser le célèbre « Le tourbillon » lors d’une épreuve de Trot. Tout au long de la même année, il a gardé la première place lors des 14 courses. L’un des plus impressionnants exploits de sa carrière.

Suite à son légendaire exploit pour le Prix de René Ballière 1987 d’où il sort deuxième avec 22 victoires consécutives à son actif, la valeur de Ourasis frôle désormais les 24 millions. Vers les années 1988, Ourasis va totaliser 15 victoires sur 17 courses.

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Palmarès de Ourasis

Le palmarès du meilleur cheval de course au monde est long comme un bras. Au cours de sa carrière, ce champion a remporté des victoires sur plusieurs continents et dans plusieurs pays.

En France

  • Critérium des Jeunes (1983)
  • Prix Kalmia (1983)
  • Prix Henri Cravoisier (1983)
  • Prix Charles Tiercelin (1983)
  • Grand Critérium de vitesse de la Côte d’Azur (1986, 1987, 1988, 1989)
  • Prix d’Amérique (1986, 1987, 1988, 1990)
  • Prix de France (1986, 1987, 1988)
  • Grand Prix de la Fédération du Nord (1988)
  • Grand Prix du Sud-Ouest (1987)
  • Prix de Paris (1989)
  • Prix d’Europe (1985, 1986, 1988)

En Allemagne

En Allemagne, Ourasis remporte le 3e Prix de Tonnac-Villeneuve en 1984.

En Norvège

En Norvège, il remporte deux principaux prix : il s’agit de l’Elite-Rennen en 1986 et du Grosser Preis von Bild en 1988.

En Suède

En suède, il remporte le grand prix Oslo en 1989

Aux États-Unis

Son plus grand prix sur le continent américain est l’Aby Stora Pris (1988). Après cela, vient le March of Dimes 1988, où il finit deuxième.

À la question “Quel est le meilleur cheval de course de tous les temps ?”, vous avez à présent la bonne réponse. Ourasis a marqué son passage à travers ses performances hors du commun et d’une autre part son commun un peu particulier.

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Ces chevaux, pour la plupart, n’étaient pas de grande race et de “sang royal ». Pourtant, ils figurent parmi les meilleurs chevaux de course de tous les temps.

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